Les arbres officiels au Canada

Les arbres officiels au Canada

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Information sur l’emblème arboricole gracieuseté d’Arbres Canada
  • Érable
    Canada
    Érable
    (Genre Acer)

    L’espèce générique de l’érable (Acer spp) est l’arbre emblème officiel du Canada. Il existe plus de 100 différentes espèces d’érable dans le monde, dont 10 sont indigènes au Canada : l’érable à sucrel’érable noirl’érable argentél’érable à grandes feuillesl’érable rougel’érable à épisl’érable de Pennsylvaniel’érable nainl’érable circiné et l’érable à feuilles composées.

    Bien que la plupart des érables soient des arbres qui peuvent atteindre entre 10 et 45 mètres de hauteur, d’autres érables sont des arbustes de moins de 10 mètres de haut. Les feuilles d’érables sont généralement caduques en paires opposées et à lobes palmés et nervurés pour la plupart des espèces. Les érables sont connus pour leurs feuilles aux couleurs riches en automne. Les fruits de l’érable sont des paires de samares ailées renfermant des graines qui se dispersent avec le vent. L’érable est une source de nourriture importante pour la faune.

    Le bois des érables varie en fonction des espèces et est généralement de couleur claire. Le bois d’érable est utilisé pour les meubles, les planchers, l’ébénisterie, le contreplaqué et le bois de chauffage. La plupart des espèces produisent de la sève qui peut être utilisée pour fabriquer du sucre. La plus grande partie de la production commerciale de sirop d’érable provient de l’érable à sucre.

    Une feuille d’érable stylisée orne glorieusement le drapeau Canadien mais elle se trouve aussi sur d’autres symboles Canadiens majeurs dont le drapeau du pavillon rouge (drapeau national du Canada de fait jusqu’à 1965) et les armoiries royales du Canada. Des versions stylisées de la feuille se trouvent aussi sur des billets de banque, des insignes militaires, le drapeau personnel de la Reine du Canada et le drapeau du gouverneur général du Canada.

  • Pin tordu
    Alberta
    Pin tordu
    (Pinus contorta var. latifolia)

    Ce résineux peut atteindre 30 m de hauteur et 60 cm de diamètre ayant un fût propre et élancé. Les feuilles persistantes en forme d’aiguilles tordues et raides, d’une longueur de 3 à 7 cm, vivent en paires. Leur couleur varie de vert foncé à vert jaune et elles forment des grappes denses dans les extrémités des branches. Les cônes, mesurant entre 3 et 6 cm de longueur, recourbés vers l’arrière, vers la base des branches, restent fermés pendant plusieurs années. Les extrémités des écailles sont dotées d’une épine. L’écorce est mince, écailleuse et d’un brun jaunâtre. Cet arbre n’est pas notoirement connu comme plante ornementale même s’il peuple la forêt urbaine de nombreuses communautés de l’Alberta et de l’intérieur de la Colombie-Britannique.

    Le bois du Pin tordu est de blanc à brun jaunâtre, plus ou moins léger, c’est un bois mou à grain droit et d’une texture uniforme. Le bois scié sur dosse révèle souvent un grain alvéolé. Convient parfaitement aux gros projets de construction après avoir été traité sous pression et à la fabrication de traverses de chemin de fer, de poteaux et de bois de mine. Également utilisé pour fabriquer des boîtes et des caisses, et comme bois à pâte.

    Couramment répandu dans l’Ouest de l’Amérique du Nord, le pin tordu est l’arbre le plus courant et le plus abondant des Rocheuses ou du piémont de l’Alberta. Après un incendie, il forme des peuplements denses et réguliers et s’intègre au pin gris lorsque les deux espèces se côtoient. Son nom courant en anglais (Lodgepole Pine) est dérivé de l’utilisation qu’en faisaient les Autochtones dans la construction de leurs habitations.

  • Thuya géant
    Colombie-Britannique
    Thuya géant
    (Thuja plicata)

    Ce gros résineux atteint habituellement 60 m de hauteur et 8 m de largeur. Avec une base échasse et un fût à défilement rapide, cet arbre à feuillage persistant est imposant s’il a suffisamment d’espace de croissance. Les feuilles, d’un jaune vert brillant de 1-2 mm de longueur; ont une surface écaillée. Le feuillage, long et retombant, a l’apparence de ficelle ou de fougère. Les cônes oblongs, de 12 à 18 mm de longueur dont l’extrémité arrondie comporte habituellement quatre écailles, se terminent par un très petit aiguillon. L’écorce mince et brun rouge brillant d’un jeune arbre devient filamentée avec des côtes plates et étroites en mûrissant. L’arbre pousse le long de la côte Ouest de l’Amérique du Nord jusqu’au Nord de la Californie, et dans les Rocheuses jusqu’au Nord de l’Idaho.

    Le bois du Thuya géant est mou avec grain droit, très léger. Bois de cœur rosé ou d’un brun rouge à un brun chaud foncé très résistant à la pourriture. Aubier mince, blanc jaunâtre : odeur très distincte. Se travaille très bien et produit un fini lisse et satiné. Se fend facilement et retient bien les clous et la peinture. Utilisé dans la fabrication de : bardeaux, parements extérieurs, platelages, poteaux, fini intérieur, bateaux, canots, serres, pulpe de papier kraft, sculptures et autres objets d’artisanat.

    Il fut le soutien principal de la vie et de la culture autochtones sur la côte ouest canadienne. « L’arbre de la vie » a été utilisé pour se vêtir et s’abriter, pour le transport et comme matière première pour l’art et l’artisanat amérindien. L’arbre atteint sa maturité à 350 ans mais certains, âgés de plus de 1 000 ans ont été recensés.

  • Épinette blanche
    Manitoba
    Épinette blanche
    (Picea Glauca)

    Résineux de taille moyenne atteignant 25 m de hauteur et 60 cm de diamètre, avec superbe cime conique. La cime de l’épinette blanche peut atteindre 6 m de largeur. Ses feuilles sont des aiguilles de 15 à 22 mm de long à quatre côtés, bleu vert avec des lignes et des points blancs sur chaque côté, glauques, raides et pointues sans être piquantes qui dégagent une odeur forte et désagréable lorsqu’elles sont écrasées. Cônes minces, cylindriques, à bout plat et sans tige, longs de 3 à 6 cm. Les cônes mûrs ouverts s’écrasent facilement sans se briser. L’écorce des jeunes arbres, lisse, mince et gris pâle devient gris foncé et écaillée à maturité. L’écorce nouvellement exposée est de rose saumon à argent. Cet arbre pousse dans toute région forestière au Canada, sauf sur le littoral du Pacifique, et on le trouve souvent près de la limite septentrionale des arbres. Il est utile à titre de spécimen d’ornement, de haie ou de brise-vent. Le jeune arbre peut prendre du temps à croître et ne tolère pas les conditions fortement urbaines.

    Le bois de l’épinette blanche est mou, résistant, blanc, indissociable du bois des épinettes noire et rouge, avec un grain droit et une texture fine et homogène. De résistance moyenne mais d’une raideur supérieure à la norme. Facile à travailler avec les clous et la colle; se peint bien. Bois œuvre important vendu comme bois de construction. Sert aussi à fabriquer des barreaux d’échelle, des planches pour instruments à percussion et des tables d’harmonie pour les instruments de musique et des contenants alimentaires.

    Son aire de croissance recouvre celles de l’épicéa de Sitka et de l’épinette d’Engelmann, où des hybrides naturels y voient le jour. L’épinette blanche vit normalement 200 ans. Ses racines souples étaient utilisées pour lacer les joints des canots d’écorce.

  • Sapin baumier
    Nouveau-Brunswick
    Sapin baumier
    (Abies balsamea)

    Résineux de taille moyenne atteignant habituellement 25 m de hauteur et 70 cm de diamètre avec un couvert vertical au sol de 7 m, couronne conique, symétrique, étroite; développe des branches presque jusqu’au sol. Les feuilles, en forme d’aiguilles aplaties à extrémité arrondie, disposées en deux rangs, de 15 à 25 mm de longueur, vert foncé sur le dessus et blanchâtre sur le dessous. Les cônes dressés, en forme de baril, de couleur mauve et de 4 à 10 cm, se défont en septembre révélant une tige dénudée qui demeure sur l’arbre pendant longtemps. Écorce gris pâle et lisse. Les cloques de résine des jeunes arbres durcissent et deviennent brun rougeâtre sur les arbres mûrs. Utilisé en aménagement paysager comme arbre spécimen même s’il exige de l’humidité pour conserver ses aiguilles.

    Le Sapin baumier a un bois léger, mou, faible, assez cassant, blanc, homogène, inodore et légèrement résineux. Grain droit et texture moyenne; contient de nombreux petits nœuds. Vieillit rapidement. Se colle bien, retient la peinture mais offre des caractéristiques inférieures à la moyenne pour le travail à machine-outil. Peu résistant à la pourriture. Vendu comme bois de construction et utilisé en construction et dans la fabrication de panneaux de particules et de contreplaqué. De grandes quantités sont utilisées comme bois à pâte.

    Il pousse de l’Alberta jusqu’à Terre-Neuve, et dans le sud jusqu’au Wisconsin et New York. Son espérance de vie est relativement courte (habituellement 80 ans), mais il peut atteindre 200 ans. La résine des cloques sur les jeunes arbres, appelée « baume canadien » est utilisée pour cimenter les lentilles et préparer des spécimens aux fins d’examen au microscope. Il est le sapin de Noël tout désigné car ses aiguilles conservent leur fraîcheur pendant longtemps.

  • Épinette noire
    Terre-Neuve et Labrador
    Épinette noire
    (Picea Mariana)

    Résineux à croissance lente de taille petite à moyenne atteignant habituellement 20 m de hauteur et 30 cm de diamètre, dont le couvert vertical au sol ne dépasse pas 4 m. Fût droit et effilé; cime cylindrique irrégulière. Feuilles, longues de 5 à 15 mm, linéaires, à quatre côtés, d’un bleu vert terne et à bout rond. Cônes ovoïdes de 2-3 cm de longueur, mauves lorsqu’ils sont jeunes et bruns à maturité qui peuvent vivre en grappes jusqu’à 30 ans. L’écorce, de 6 à 13 mm d’épaisseur, varie de gris brun à rouge brun et recouvre une couche intérieure vert olive. On trouve souvent l’épinette noire dans les tourbières et les marécages. Certains cultivars sont bien connus comme spécimens d’ornement.

    L’Épinette noire a un bois à texture droite et relativement fine n’offrant presque aucun contraste entre l’aubier et le cœur. Bois léger : Plus résistant que l’épinette blanche, est classé de résistance moyenne; possède une rigidité supérieure à la norme. Se travaille bien à la machine-outil, retient bien les clous et la peinture; se colle facilement. Utilisé comme bois d’œuvre et bois à pâte, ainsi que pour fabriquer du contreplaqué de construction et des contenants (surtout pour nourriture) car il n’a presque ni gout ni odeur. Considéré comme étant le bois à pâte le plus facile à produire en raison de son bois blanc et de sa longueur de fibre.

    Répandue partout au Canada, elle pousse dans toutes les provinces et tous les territoires. Cet arbre typique de la forêt boréale délimite la ligne des arbres au nord. Souvent, les troncs des spécimens bordant cette ligne n’atteignent que 5 cm de diamètre, même s’ils sont âgés de 90 ans.

  • Mélèze laricin
    Territoires du Nord-Ouest
    Mélèze laricin
    (Larix Laricina)

    Résineux décidu d’une taille petite à moyenne, dressé et ayant un fût droit et une cime étroite et pyramidale. L’un des quelques conifères à perdre ses épines à chaque automne. Atteint une hauteur de 15 et 20 m et un diamètre de 30 à 40 cm. Les aiguilles, plates sur le dessus et carinifères sur le dessous, longues de 2 à 5 cm, vivent en grappes de 15 à 60. À l’automne, elles deviennent jaune doré et tombent. Les cônes mûrs ovoïdes et d’un brun pâle mesurent 1-2 cm de longueur. L’écorce grise des arbres jeunes devient brun rouge et écaillée en vieillissant. On trouve fréquemment cet arbre dans les tourbières et les marécages. En général, il ne sert pas à l’aménagement paysager.

    Le Mélèze laricin a un bois au cœur grossier, d’un brun jaunâtre à brun roux ; l’aubier est blanchâtre et étroit. Étant donné qu’il est lourd, durable et résistant à la pourriture, il sert à fabriquer : pieux, poteaux, bois de mine et traverses de chemin de fer. Moins utilisé dans la fabrication de : bois d’œuvre, combustible et bois à pâte, boîtes, caisses et seaux. Dans l’Arctique, les tiges des jeunes mélèzes servent à fabriquer : patins de traîneaux à chiens, membrures et pièges à poissons. Les branches servent aussi dans la fabrication d’appelants pour canards et oies sauvages. Les Autochtones utilisent les racines pour le cordage, le bois pour les fûts de flèches et l’écorce à des fins médicinales.

    Répandu presque tout au long de la partie nord du continent : de Terre-Neuve/Labrador jusqu’au Nord du Yukon; en direction sud et nord-est dans la Colombie-Britannique et la partie centrale de l’Alberta; vers le sud jusqu’au Sud-Est du Minnesota et du Wisconsin; dans le Nord-Est de l’Illinois ainsi que vers l’est jusqu’en Nouvelle-Angleterre.

  • Épinette rouge
    Nouvelle-Écosse
    Épinette rouge
    (Picea rubens)

    Résineux de taille moyenne, atteignant habituellement 25 m de hauteur et 60 cm de diamètre, avec un couvert vertical au sol de 6 m. La cime des arbres mûrs ouverts est plutôt conique s’étendant presque au sol. En forêt, la cime ressemble à une pagode située dans l’extrémité supérieure de l’arbre, sur son long fût cylindrique. Les feuilles : jaune vert, longues de 10 à 16 cm, brillantes, en ligne droite et dotées de quatre côtés. Les cônes longs de 3 à 5 cm, ovoïde-oblong, de couleur noisette tombent le premier hiver ou le printemps suivant. L’écorce : atteint 13 mm d’épaisseur; recouverte d’écailles irrégulières et brun rougeâtre; couches intérieures d’un jaune terne ou brun rougeâtre. Il s’agit d’un arbre typique de la forêt acadienne. Ses usages en aménagement paysager ressemblent à ceux de l’épinette blanche – spécimen d’ornement, haie et brise-vent.

    L’Épinette rouge a un bois résistant pour le poids, comme la plupart des épinettes. Presque blanc ou couleur crème, inodore et légèrement résineux; possède une fibre moyennement longue. Grain droit, texture fine et d’une raideur supérieure à la norme. Se travaille bien à la machine et se colle bien; retient clous et peinture de façon satisfaisante. Essence commerciale importante, très recherchée pour fabriquer: pâte à papier, bois d’œuvre, contreplaqué, contenants et tables d’harmonie pour instruments de musique.

    Source de bois d’œuvre importante, elle pousse dans toutes les provinces maritimes et aux États-Unis jusqu’en Caroline du Nord. Elle atteint sa maturité en 200 ans et vit pendant 400 ans.

  • Saule (candidat possible)
    Nunavut
    Saule (candidat possible)
    (genre Salix)

    Il existe environ 400 espèces de saule (Salix spp) dans le monde, dont des douzaines sont indigènes au Canada. Plusieurs espèces de saule poussent au Nunavut notamment le Saule de Bebb. Ayant une forte tolérance à l’humidité, les saules poussent souvent dans des sols humides proche de l’eau dans des environnements tels que des prairies, des marais et des berges.

    Les feuilles du saule sont alternées, étroites, pointues et finement dentées. Les fleurs sont regroupées en chatons à la fois dans les arbres mâles et femelles. Sur les arbres mâles les chatons produisent du pollen et les arbres femelles produisent des graines qui sont pollinisées par le vent ou les insectes. Les graines sont généralement très petites (1-2 millimètres) avec de longues touffes de poils blancs.

    L’écorce est généralement lisse et a un goût amer à cause de la présence d’acide salicylique, un composé historiquement extrait pour son usage analgésique. Les populations des Premières Nations du Canada connaissent et utilisent l’écorce de saule comme analgésique depuis des siècles. Le bois du saule est souple et de couleur claire et est utilisé pour fabriquer de la pâte à papier, des caisses, des boites, des meubles et des petits produits tels que des paniers.

  • Pin blanc
    Ontario
    Pin blanc
    (Pinus Strobus)

    Ce plus gros résineux nordique atteint habituellement 30 m de hauteur et 100 cm de diamètre avec un couvert vertical au sol de 12 m. Reconnaissable par sa vaste cime conique et ses verticilles de branches à feuillage foncé empilées dont les extrémités sont tournées vers le ciel. Les aiguilles, longues de 5 à 15 cm sont droites, minces, souples, d’un bleu vert foncé et en grappes de cinq. Cônes de forme conique, longs de 8 à 20 cm, légèrement recourbés, de jaune vert à brun pâle et suspendus au bout d’une courte tige. L’écorce d’un jeune arbre est vert foncé et lisse devenant vite profondément sillonnée, d’un brun foncé à noir, d’une épaisseur de 2 à 5 cm lorsque l’arbre est mûr. Ce spécimen ornemental absolument superbe ajoute de la valeur aux parcs, domaines et grandes propriétés. Extrêmement sensible au sel de voirie et au compactage.

    Le Pin blanc a le bois le plus mou et le plus léger des pins. L’aubier est blanc. Le bois de cœur varie d’un brun paille à rouge-brun pâle et devient gris pâle lustré en vieillissant. Grain droit de texture uniforme et homogène. Se travaille facilement avec des outils manuels et des machines-outils; accepte les attaches, la colle et la peinture. Très estimé et utilisé dans la fabrication de : fenêtres, châssis, cadres, portes, armoires, moulures intérieures, bateaux, cercueils, jouets, sculptures et autres objets en bois.

    Il pousse de l’Ouest de l’Ontario jusqu’aux provinces Atlantiques et dans le Centre-Nord et le Nord-Est des États-Unis.

  • Chêne rouge
    Île-du-Prince-Édouard
    Chêne rouge
    (Quercus rubra)

    Feuillu de taille moyenne atteignant 25 m de hauteur et de 30 à 90 cm de diamètre, avec un couvert vertical au sol de 18 m. Doté d’un fût court et massif et d’une très grande cime s’il vit en milieu ouvert. En forêt, son fût est élancé et sa cime, petite et arrondie. Arbre symétrique doté d’un superbe feuillage en automne. Les feuilles oblongues de 10 à 20 cm de longueur et de 10 à 13 cm de largeur comportent de 7 à 11 lobes dentelés; le fruit, une noix unique (gland) de 12 à 25 mm de longueur; l’écorce : de brune à noire, brisée en grandes plaques plates. Ce chêne de croissance rapide ajoute de la valeur aux parcs, terrains de golf et zones commerciales. Tolérant au sel de voirie, ce qui permet de le planter le long des rues.

    Le Chêne rouge a un bois à grain grossier d’un brun rougeâtre pâle et lourd. Bois à zones poreuses possédant des gros pores évidents et des rayons larges apparents sur la surface radiale, ce qui confère à la surface tangentielle une apparence tachetée. Bois dur et solide qui offre une excellente résistance aux impacts. Se travaille relativement facilement à la machine-outil et retient les clous et les vis mais il doit être percé à l’avance. Accepte bien la colle et se plie bien. Très recherché pour la fabrication d’armoires, de contreplaqué décoratif et de bois de menuiserie utilisé pour fabriquer du mobilier, des meubles de qualité et des objets d’artisanat.

    Il est le plus important chêne nordique et le plus répandu. On le retrouve dans l’Est de l’Amérique du Nord, sauf à Terre-Neuve, au Labrador et en Floride. C’est une espèce de bois d’œuvre très importante. Il vit généralement pendant 150 ans. Un arbre d’ombrage et de rue apprécié.

  • Bouleau jaune
    Quebec
    Bouleau jaune
    (Betula alleghaniensis)

    Feuillu de taille moyenne atteignant habituellement 25 m de hauteur et 60 cm de diamètre. Cime arrondie, irrégulière et fût bien formé. Feuilles de 8 à 11 cm de longueur et de 3 à 5 cm de largeur, bordées d’un double dentelé, de forme ovée à oblongue, ayant l’extrémité en pointe, de couleur vert foncé sur le dessus et jaune pâle sur le dessous. Le fruit, un cône ovoïde court dressé, doté d’une tige. L’écorce d’un gris doré à mordoré, pèle à l’horizontale en fines bandelettes de papier et forme des fissures et des plaques brun rougeâtre à maturité.

    Le Bouleau jaune a un bois de cœur à pores diffus d’un brun doré à un brun rougeâtre. Grain dur et souvent ondulé, résistant et lourd. Retient bien les clous et les vis; résiste aux fissures. Se plie bien mais exige des soins particuliers lors du collage. Ne résiste pas bien à la pourriture. Non reconnu comme arbre ornemental du fait qu’il exige un sol frais et humide en été; sinon, il pourrait succomber à l’agrile du bouleau. Utilisé couramment pour fabriquer des meubles, planchers, portes et armoires et en de- mande pour la fabrication de placages et de contreplaqué.

    Il pousse depuis le Sud-Est du Manitoba jusque dans les provinces Atlantiques et dans le Nord-Est des États-Unis. Il germe fréquemment sur des grumes et des souches pourries.

  • Bouleau à papier
    Saskatchewan
    Bouleau à papier
    (Betula papyrifera)

    Feuillu de taille moyenne pouvant atteindre 25 m de hauteur et 40 cm de diamètre ayant une cime ou une extrémité pyramidale qui devient irrégulière, arrondie et ouverte. Les feuilles de forme ovée à ovale mesurent de 5 à 10 cm de lon- gueur et de 4-5 cm de largeur, sont bordées d’un double dentelé grossier. D’un vert foncé sur le dessus et vert jaune sur le dessous, elles tournent au jaune pâle à l’automne. Le fruit est une cosse de graines dressée longue de 3 à 5 cm. L’écorce jeune est brun foncé qui se fait mince, blanc crayeux et effiloché comme de minces bandes de papier pour devenir noirâtre et fissurée à la base de l’arbre lorsque celui-ci est mûr. Bon arbre à planter dans les parcs, les domaines et les grands espaces, même s’il est vulnérable à de nombreuses maladies causées par les insectes. Magnifique en hiver lorsqu’entouré d’arbres à feuillage persistant.

    Bois à pores diffus d’un blanc crémeux ayant un cœur brun pâle. Moyennement dur, de texture fine et uniforme et inodore. Arbre d’ornement superbe en raison de son écorce blanche et de ses magnifiques teintes automnales. Se travaille bien à la machine-outil, procure un beau fini et accepte bien les clous et vis. Peu résistant à la pourriture. Utilisé à diverses fins : bois de placage, contreplaqué, revêtement intérieur, meubles de bois, ustensiles en bois, jouets, goujons, palettes, caisses et aussi comme bois à pâte. L’écorce souple et résistante sert depuis longtemps à fabriquer des canots et des décorations.

    Le bouleau à papier (bouleau blanc, bouleau à canots) est le bouleau indigène le plus répandu qui pousse dans toutes les régions du Canada et dans le Nord des États-Unis. Arbre décoratif populaire et une source réputée de bois d’œuvre dur, ses bouclettes d’écorce sont un excellent allume-feu.

  • Sapin subalpin
    Yukon
    Sapin subalpin
    (Abies lasiocarpa)

    Résineux de taille moyenne atteignant habituellement 30 m de hauteur et 75 cm de diamètre. Tronc de forme cylindrique, branches courtes et retombantes; cime dense et en pointe étroite. Aiguilles dressées mesurant entre 2,5 et 4 cm de longueur, rondes ou échancrées à l’extrémité et d’un gris vert à bleu vert pâle avec une ligne de points blancs sur le dessous. Cônes dressés, de 4 à 10 cm, en forme de baril de couleur variant entre le gris brun et mauve. L’écorce jeune est gris pâle, et les cloques de résine des jeunes arbres deviennent irrégulières et écaillées sur les arbres mûrs.

    Le Sapin subalpin a un bois léger, mou, sans odeur ni goût. Aucun signe de contraste entre l’aubier et le cœur. Non approprié pour l’aménagement paysager et mieux adapté à la croissance dans son aire naturelle. Arbre classé comme peu résistant à la flexion et à la compression. Utilisé surtout comme bois d’œuvre dans la construction d’habitations et dans la fabrication de : articles en bois préfabriqués, poteaux et pieux (enduits d’un revêtement protecteur). Sert aussi pour fabriquer des : boîtes, caisses, produits ouvrés, portes, cadres, de la pâte à papier et des contenants pour la nourriture.

    Il est le sapin le plus répandu en Amérique du Nord, mais surtout dans les régions montagneuses de l’intérieur du Yukon près de la limite de la ligne des arbres, et le long de la côte sud-est de l’Alaska; en passant par la partie ouest de l’Alberta et de la Colombie-Britannique jusqu’au Colorado et les chaînes montagneuses du Sud-Ouest américain.